Des chiffres faciles à mémoriser : 1, 2, 3, 4 ou 1234, date à laquelle le Bourg fut construit sur son emplacement actuel, sous la direction de l’évêché de Lausanne, afin de protéger la population contre les fréquentes attaques savoyardes, tout en permettant de communiquer par feux avec les guets de la cathédrale de Lausanne en cas d’attaque.
La ville fut ceinturée par une palissade en bois avec porte et pont-levis s’abaissant au-dessus d’un fossé reliant le lac de part en part.
Actuellement, les vestiges de la muraille construite au XVIe siècle, après l’incendie des remparts de bois, ainsi que la tour de l’Horloge, ornent fièrement l’entrée du Bourg.
Lacustres, Romains, Burgondes et autres peuplades ont tous laissé de leur passage sur les terres saint-preyardes des traces, des vestiges ou des noms attestant de leur présence. Le temple, par exemple, reconstruit à la fin du XIIe siècle, l’a été à partir de structures datant de l’époque carolingienne, elles-mêmes érigées sur des fondations d’un lieu de prière romain.
Ainsi, depuis plus de 2000 ans, le monticule d’où l’on jouit d’une superbe vue sur le Vieux Bourg, a servi de lieu de culte. Juste à côté et jusqu’au site du Vieux-Moulin, des sépultures burgondes attestent de leur présence et de l’utilisation de cet endroit comme cimetière. Enfin, haches en pierre polie et autres bijoux du même matériel, aiguilles, poinçons et hameçons en bronze et en fer sont témoins de l’évolution depuis les Lacustres établis en l’an 5000 avant Jésus-Christ jusqu’aux âges du bronze et du fer, ce dernier se situant vers l’an 750 avant Jésus-Christ.
Relevons que Saint-Prex fut la seconde Commune de Suisse classée ISOS et inscrite au patrimoine suisse. Elle a reçu le prix Wakker en 1973. De nombreux trésors de différentes époques de l’histoire de Saint-Prex peuvent être admirés à “la Maison de la Rivière” dans la salle qui porte le nom de notre Commune.
L’origine du nom de Saint-Prex est tirée de la légende qui, comme toute légende, tient beaucoup à des faits réels.
L’évêque de Lausanne Protasius participait à une coupe de bois dans les forêts du Jura lorsqu’il mourut, vraisemblablement accidentellement. Transporté d’abord jusqu’au premier village, appelé Berolle, il fut mis dans une petite bière (birula), puis dans une plus grande à Bière et enfin porté jusqu’à Basuges (ancien nom de Saint-Prex), où il fut déposé dans l’église pour y passer la nuit.
Le lendemain, personne ne put soulever le cercueil et l’on conclut à un signe de Dieu. Le corps fut enseveli dans le lieu de culte. Le village fut alors appelé Saint-Protasius et Saint-Prothais, devenu par la suite Saint-Pré et enfin Saint-Prex.
L’origine du nom de Saint-Prex est tirée de la légende qui, comme toute légende, tient beaucoup à des faits réels.
L’évêque de Lausanne Protasius participait à une coupe de bois dans les forêts du Jura lorsqu’il mourut, vraisemblablement accidentellement. Transporté d’abord jusqu’au premier village, appelé Berolle, il fut mis dans une petite bière (birula), puis dans une plus grande à Bière et enfin porté jusqu’à Basuges (ancien nom de Saint-Prex), où il fut déposé dans l’église pour y passer la nuit.
Le lendemain, personne ne put soulever le cercueil et l’on conclut à un signe de Dieu. Le corps fut enseveli dans le lieu de culte. Le village fut alors appelé Saint-Protasius et Saint-Prothais, devenu par la suite Saint-Pré et enfin Saint-Prex.
De 1536 à 1798, Saint-Prex avait, comme autorité cantonale, la capitale d’aujourd’hui, Berne. Depuis la construction du Bourg et jusqu’à l’occupation bernoise, Saint-Prex connut un essor économique certain par le développement de l’agriculture et de l’artisanat. En fin du 18ème siècle, les Bernois réalisèrent la route reliant Genève à Lausanne et la ligne de chemin de fer fut créée au milieu du 19ème siècle.
Le début de l’ère industrielle à Saint-Prex se matérialisa par l’implantation en 1911 de la verrerie au Nord de la voie de chemin de fer et par l’augmentation de la population qu’elle entraîna par l’immigration importante de main d’œuvre, principalement fribourgeoise, qui fut logée dans une cité ouvrière comprenant une église catholique. Saint-Prex comptait alors 1’350 habitants. Afin de favoriser les relations entre les catholiques fribourgeois arrivants et les protestants Saint-Preyards, une salle de la Paix a été financée par la verrerie et inaugurée en 1918.
Aujourd’hui, Saint-Prex est une commune prospère de presque 5’900 habitants, qui a su préserver et promouvoir la diversité de son économie et la qualité de son site.
L’agriculture occupe une partie importante de notre territoire dont 33 hectares de vignes qui produisent des vins de qualité qui font le plaisir de nos convives.
L’industrie et l’artisanat, ainsi que les activités de services trouvent à Saint-Prex des zones adaptées à leur développement.
Saint-Prex fait partie avec les communes d’Allaman, d’Aubonne et d’Etoy du pôle cantonal de développement économique “Littoral Parc”.
La planification de ce pôle a été élaborée afin de permettre la réalisation rapide de projets et d’encourager l’implantation de nouvelles entreprises dans ce secteur, d’accès aisé, situé entre Genève et Lausanne.
Saint-Prex est un village au bord du lac Léman entre les deux grandes villes que sont Genève et Lausanne, qui regarde en face la Savoie.
Le territoire sur lequel se situe actuellement notre localité a été habité depuis bientôt 7’000 ans par les hommes. Les lacustres, les Helvètes, les Romains, les Burgondes et les Francs s’y sont succédés et y ont laissé des vestiges de leur existence.
Le lieu du temple et ses abords, qui dominent le Bourg, ont de tout temps joué un rôle important dans le paysage culturel et funéraire des civilisations.
Sur le plan de l’habitat, notre Commune, forte de ses 549 hectares, dont 34 en forêt, 33 en vignes, 286 en agricole, compte 196 hectares mis à la disposition de la construction, a la chance d’être au bénéfice d’une diversité intéressante. Son altitude varie entre 459 mètres au réservoir de l’Epine et 372 mètres au bord du lac.
Que vous soyez au bord de l’eau, sur un banc ou sur une terrasse, Saint-Prex suscite contemplation et méditation. Adossé à sa riche campagne, Saint-Prex regarde vers le Sud-Est et charme le visiteur à la recherche de détente. Une infrastructure complète est offerte aux visiteurs: restaurants, commerces, pharmacie, bureau de poste, banque, stations d’essence…et vous pouvez même dormir chez l’habitant!
Promenades, découvertes et réflexions, chaleur de l’accueil, infrastructures modernes, charme des lieux, plages, sports, promenades et cultures, Saint-Prex les conjugue agréablement. Tout se trouve sur place.
Nous pouvons constater deux devises des Saint-Preyards sur la Tour de l’Horloge du Bourg.
Au fronton de l’Horloge figure au Nord la devise de Saint-Prex : « Laissons dire et faisons bien », au Sud la sentence : « Celui qui veille voit venir l’heure de son départ », le tout entouré de l’écusson de Saint-Prex, la fleur de lys.
